Pour tous les fumeurs "occasionnels" qui pensent pouvoir s'en sortir en tirant une bouffée de temps en temps, de nouvelles recherches suggèrent que les dommages causés à l'ADN commencent quelques minutes seulement après l'inhalation de la fumée de cigarette. Le mois de novembre, consacré à la sensibilisation au cancer du poumon, nous incite à rappeler qu'environ 3 000 personnes dans le monde meurent chaque jour d'un cancer du poumon et que 90 % de ces décès sont directement liés à la cigarette. Les scientifiques ont identifié une classe de toxines dans le tabac, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), connues pour déclencher des mutations génétiques menant au cancer. Mais jusqu'à présent, le manque de recherche a obscurci le processus par lequel ces dommages se produisent.
Des résultats surprenants récemment publiés dans Chemical Research in Toxicology montrent que ces changements se produisent beaucoup plus rapidement que ce que l'on pensait auparavant. Des scientifiques de l'université du Minnesota, qui ont suivi le devenir d'un HAP dans le sang de 12 fumeurs volontaires de longue date, ont constaté que la substance se transformait en substances génétiquement dangereuses dans les 15 à 30 minutes qui suivaient la consommation de tabac, et non après des années, comme on le supposait auparavant. Les auteurs de l'étude ont conclu : "Outre le cancer du poumon, la cigarette est liée aux maladies cardiovasculaires, à l'ostéoporose, aux ulcères et aux cancers de la vessie, de la bouche, des reins, du pancréas et de l'estomac. La bonne nouvelle, c'est que plus tôt vous arrêtez de fumer, plus vous avez de chances de regagner les années que vous auriez pu perdre si vous aviez continué à fumer. Les fruits peuvent vous aider à arrêter la cigarette tout en réduisant votre risque de cancer.
Bonus : Les bananes sont riches en vitamine B6, un nutriment clé qui contribue à la réparation de l'ADN.
Publié le 1er novembre 2011
