Le football à soixante-dix ans, c'est bon pour la santé

Votre équipe préférée n'a pas gagné la Coupe du monde ? Ne vous inquiétez pas ! Voici une nouvelle qui nous réjouit tous : Des chercheurs ont découvert que les personnes âgées qui jouent au soccer obtiennent des gains de santé étonnants, même si elles n'ont jamais tapé dans un ballon auparavant!

C'est vrai, les amateurs de sport. Si l'activité physique que le football vous a inspirée ces dernières semaines se résume à soulever la télécommande et à vous précipiter vers le réfrigérateur entre les pauses publicitaires, c'est le moment d'entrer sur le terrain. Trois études publiées dans le Scandinavian Journal of Medicine & Science in Sports ont démontré qu'après seulement quatre mois de séances d'entraînement d'une heure deux fois par semaine, un groupe de 26 hommes âgés de 63 à 75 ans, non entraînés et précédemment inactifs, a amélioré sa consommation maximale d'oxygène de 15 % et sa fonction musculaire de 30 %. L'entraînement au football s'est également révélé prometteur pour prévenir l'ostéoporose, en augmentant la rétention des minéraux (calcium, fer, phosphore, zinc, etc.) dans les os.

Des recherches antérieures ont montré que le football l'emportait sur le jogging en termes de perte de poids, de gain de masse musculaire et de gestion du cholestérol. En outre, les hommes de 70 ans qui ont pratiqué le football toute leur vie possèdent un équilibre postural et une force musculaire rapide comparables à ceux des hommes de 30 ans qui n'ont jamais joué au football. Mais ces derniers résultats ouvrent de nouvelles perspectives, en montrant que le football peut littéralement changer la vie d'hommes âgés auparavant inactifs. Selon le professeur Peter Krustrup, du Centre de Copenhague pour les sports d'équipe et la santé, de l'université de Copenhague : "Les améliorations remarquables de la condition physique aérobie et de la force musculaire permettent aux joueurs de mener plus facilement une vie active et de relever les défis physiques de la vie quotidienne tels que monter les escaliers, faire les courses, faire du vélo et jardiner. En effet, marquer des buts à l'âge d'or est peut-être un pari plus sûr que la course de fond, puisque des études récentes révèlent que les athlètes âgés qui courent plus de 20 à 25 miles par semaine commencent à voir leurs gains en termes de longévité s'évaporer. Vous pouvez également choisir de "marcher avant de courir" : les personnes âgées qui adoptent un simple régime de marche trois fois par semaine peuvent améliorer leur capacité aérobique, ce qui réduit leur risque de décès prématuré. Qui plus est, une marche rapide régulière peut augmenter le volume du cerveau à mesure que nous vieillissons - ce qui protège contre le déclin cognitif.

Publié le 1er août 2014

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