Les bonnes nouvelles : Le nombre total de décès dus au cancer colorectal a diminué aux États-Unis, grâce à la détection précoce et à l'amélioration des médicaments et des traitements. La mauvaise nouvelle : Les taux de cancer du côlon sont en hausse de 17 % chez les moins de 50 ans, une tranche d'âge qui ne fait généralement pas l'objet d'un dépistage de cette maladie mortelle. Heureusement, il est de plus en plus évident que certains aliments peuvent contribuer à minimiser l'inflammation colorectale, qui précéderait le cancer lui-même. Dernier exemple en date : Des composés présents dans les bananes pourraient contribuer à stopper ce processus, en réduisant les niveaux de protéines inflammatoires de 57 %, selon une étude de laboratoire.
Cela pourrait expliquer pourquoi des recherches préliminaires montrent que la consommation fréquente de bananes pourrait être liée à un risque de cancer colorectal réduit de 72 %. Outre les substances phytochimiques qui combattent l'inflammation, les fibres des bananes favorisent la régularité. Une grosse banane fournit également 25 % de la vitamine B6 quotidienne, dont on sait qu'elle aide à inhiber les cassures de l'ADN et peut donc réduire le type d'"erreurs" génétiques qui peuvent conduire au cancer.
Que faut-il inclure d'autre dans votre régime de protection du côlon ? L'ananas frais, qui pourrait contrer la colite ulcéreuse, un trouble inflammatoire de l'intestin qui augmente considérablement le risque de cancer colorectal. Les légumes crucifères comme le chou-fleur, le brocoli et les choux de Bruxelles contiennent des composés qui peuvent perturber la division des cellules cancéreuses du côlon. La consommation de ces légumes pourrait même supprimer la croissance tumorale, même en cas de risque de cancer héréditaire, selon des recherches menées sur des animaux : Des études ont montré que les personnes ayant un apport élevé en viande étaient jusqu'à 40 % plus susceptibles de développer un cancer colorectal.
Bonus:La consommation régulière de bananes au cours des deux premières années de vie pourrait réduire de manière significative le risque de leucémie de votre enfant, comme l'ont montré des recherches préliminaires.
Publié le 1er août 2009