Un composé de l'oignon inhibe la progression du cancer de l'ovaire

Les oignons : Ce ne sont peut-être pas les fruits et légumes les plus prestigieux (ou les plus odorants), mais cela ne veut pas dire qu'ils ne sont pas bons pour la santé. Ces bulbes piquants regorgent de vitamines C, B6 et de fibres ; ils constituent la plus grande source végétale de quercétine, une substance phytochimique qui peut réduire le risque de diabète et de maladie cardiaque ; il a même été démontré qu'ils pouvaient atténuer les lésions cérébrales dues aux accidents vasculaires cérébraux. Une autre raison de s'y intéresser de près : les effets anticancéreux possibles.

Dans une étude de 2016 publiée dans la revue Nature, des chercheurs japonais ont étudié l'onionine A (ONA), un composé naturel de l'oignon, et son effet sur la progression du cancer de l'ovaire. Les travaux de laboratoire ont montré que l'ONA pouvait à la fois réduire l'étendue et supprimer directement la propagation des cellules cancéreuses de l'ovaire, et qu'il pouvait également contribuer à prolonger la durée de survie des personnes atteintes d'un cancer de l'ovaire. L'ONA pourrait notamment inhiber un composé appelé STAT3, qui joue un rôle dans la propagation des cellules cancéreuses et la chimiorésistance.

Le cancer de l'ovaire se classant au cinquième rang des décès par cancer chez les femmes, il s'agit là d'une nouvelle prometteuse. Bien que les chercheurs étudient des traitements utilisant des composés ONA isolés, il n'est jamais inutile d'ajouter davantage de produits entiers à votre régime alimentaire. Les oignons ajoutent de la saveur à tout, des sauces aux ragoûts en passant par les soupes, et se présentent sous une grande variété de couleurs, de tailles et de formes.

Cette année, ajoutez des oignons à votre table en servant notre Farro, choux de Bruxelles caramélisés et farce aux champignons sauvages, un plat d'accompagnement à base de grains entiers et de légumes dont toute la famille raffolera.

BONUS : Une
étude de l'Université de l'Illinois à Chicago a révélé que les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire qui mangeaient le plus de fruits et de légumes avant le diagnostic avaient 39 % plus de chances de vivre plus longtemps.

Publié le 1er décembre 2016

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