La taxe sur les sodas s'avère efficace pour lutter contre l'obésité

Le problème du poids en Amérique fait peser une charge économique écrasante sur notre système de santé, nos entreprises et nos portefeuilles personnels. Ces dernières années, les coûts des soins de santé pour les personnes obèses ont augmenté presque trois fois plus vite que ceux de la population de poids normal. Une étude récente publiée dans le American Journal of Health Promotion a révélé que par rapport aux personnes de poids normal, un employé souffrant d'obésité morbide coûte à son employeur plus de 4 000 dollars de plus par an en soins de santé et en frais connexes. Cela se traduit par des primes d'assurance maladie plus élevées, des biens et des services plus chers, un taux de chômage plus élevé, autant d'éléments qui touchent plus durement les familles à faibles revenus.

Certains décideurs politiques ont affirmé que les fruits et légumes chers étaient à blâmer. Mais dans des simulations expérimentales d'achats d'épicerie, la baisse des prix des fruits et légumes a incité les consommateurs à acheter davantage de malbouffe ! En revanche, des spécialistes du comportement de l'université de Buffalo ont constaté que l'augmentation des prix des aliments malsains (c'est-à-dire ceux qui résulteraient d'une taxe sur la malbouffe) pouvait entraîner un déplacement des dépenses vers les fruits et les légumes. Plus récemment, un groupe de chercheurs de l'université australienne Monash, de l'Imperial College London et de l'université britannique de York a étudié

De telles taxes sur les sodas profiteraient probablement davantage aux "consommateurs" qui ne prennent pas leurs propres décisions d'achat - les enfants, dont la santé a souffert de l'augmentation de la consommation de sodas. Les sodas contenant de la caféine contribuent aux problèmes de sommeil des enfants et à l'augmentation de leur tension artérielle. De meilleures options de boissons incluent les jus de fruits à 100 %, qui sont liés à des indices de masse corporelle plus faibles et à des apports en nutriments plus élevés.

Publié le 1er août 2014

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