Le mois d'avril est le mois de la sensibilisation à la maladie de Parkinson, l'occasion de revenir sur cette maladie débilitante qui touche 1,5 million d'Américains et pour laquelle il n'existe toujours pas de remède ou de vaccin définitif. Une note encourageante : la science continue de progresser pour percer le mystère du rôle que joue l'alimentation dans la réduction du risque de cette maladie nerveuse dégénérative. En analysant les données alimentaires de 63 257 Chinois et Chinoises (157 ayant des cas confirmés de maladie de Parkinson), les chercheurs ont constaté que les buveurs fréquents de thé noir bénéficiaient d'un niveau de protection nettement plus élevé.
Particulièrement, ceux qui buvaient du thé noir presque quotidiennement (environ 6 tasses par semaine) étaient 71 % moins susceptibles de développer la maladie de Parkinson au cours des 12 années de l'étude. Le bénéfice semble "dépendre de la dose" - en d'autres termes, plus la consommation de thé noir est importante, plus la protection est grande : Les personnes qui buvaient moins de 5 tasses par mois avaient un risque réduit de 11 %, tandis que celles qui buvaient entre 5 et 23 tasses par mois avaient un risque réduit de 45 %. Curieusement, le thé vert n'a pas réduit le risque de maladie de Parkinson, bien que ses autres bienfaits possibles pour la santé (baisse du cholestérol, meilleure santé dentaire, anticancer, gestion du poids) fassent l'objet d'études approfondies.
Aussi intéressant : Le thé noir, qu'il soit caféiné ou décaféiné, confère une protection, ce qui suggère que d'autres composés, et non la caféine contenue dans le thé noir, pourraient être responsables de cette protection. Des recherches antérieures suggèrent que la consommation de thé noir présente d'autres avantages, notamment une réduction de 50 % du risque d'hypertension artérielle. Bien que l'ajout de lait n'affecte pas les niveaux phytochimiques du thé, il semble neutraliser certains des avantages vasculaires de la boisson, alors essayez de boire votre thé pur, ou avec un substitut de lait non laitier.
Bonus : Pour une meilleure protection contre la maladie de Parkinson, essayez d'intensifier votre entraînement ! Des chercheurs de Harvard ont découvert que les hommes qui pratiquaient le plus d'exercices vigoureux avaient un risque réduit de 50 % de développer la maladie de Parkinson, par rapport à ceux dont le niveau d'activité était le plus faible.
Publié Le 1er avril 201